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Vote électronique : pour ou contre ? Faites vous votre idée
Une bibliographie papier et Internet

Précision : cette bibliographie et "webliographie" ne traite pas du vote électronique pour les élections syndicales et des délégués du personnel [1].

Pour commencer, l’article de Wikipedia permet d’avoir une vue comparative (les machines à voter et le droit du vote électronique dans le monde).

Articles récents :

  • Le vote électronique continue de faire débat par Marine Graille, L’Essor 2 mars 2015.
    Cet article traite de l’utilisation d’une machine à voter à Saint-Chamond et évoque certains des groupes d’intérêt se confrontant sur le sujet.
    Extraits : « Autorisées depuis 1969 dans les communes françaises de plus de 3 500 habitants, les machines électroniques à voter n’ont jamais réussi à faire l’unanimité. Aujourd’hui, seules 64 communes disposent de cet outil qui continue à compter bon nombre de détracteurs. [...] Un moratoire a été voté en 2007 (limitant le nombre de communes autorisées à utiliser ces machines et qui a amené la suppression de la subvention de 400 € par appareil de la part de l’Etat. »
  • L’Assemblée rejette la loi sur l’extension du vote électronique par Xavier Berne, NextInpact 10 octobre 2014
  • L’UMP renonce au vote électronique... mais pas la France, par Thierry Noisette, Rue89 [2]
  • UMP : pourquoi l’élection de Sarkozy est un cyber-fiasco par Olivier Laurelli (expert informatique connu sous son nom de blogueur de Bluetouff), Rue89 29 novembre 2014
  • Le vote électronique, énième reniement numérique de la présidence Hollande par Thierry Noisette pour L’esprit libre, ZDnet 29 décembre 2014
  • Decertifying the worst voting machine in the US par Jeremy Epstein, Freedom to Tinker 15 avril 2015. Ou ce qu’il ne faut surtout pas faire en matière de machine de vote. Les commentaires sont aussi à lire
  • Les bonnes propriétés d’un système de vote électronique par Véronique Cortier, CNRS Nancy, et Steve Kremer, INRIA Nancy Grand-Est, chercheurs au LORIA, 16 mars 2015.
    Extrait : « En 2012, lors des votes des Français de l’étranger aux élections législatives, Laurent Grégoire, ingénieur français travaillant aux Pays-Bas, en a fait la démonstration en mettant au point un logiciel capable de remplacer le choix de l’électeur pour un parti pirate, au moment où l’électeur votait. En 2007, en Estonie, un étudiant en informatique, Paavo Pihelgas, a également construit un logiciel pour produire des bulletins valides, pour le candidat de son choix. Dans les deux cas, il s’agissait de systèmes de vote dont le fonctionnement et le code source n’étaient pas connus. Ceci démontre que le secret du fonctionnement du système ne garantit pas la sécurité. Au contraire, il est souhaitable que la description du système et le code source soient ouverts pour permettre à un maximum de personnes de procéder à une analyse de sécurité. »

Articles scientifiques (assez anciens) :

Ouvrages / livres :

Rapports :

Sites web et blogs :

Forums :

Une ancienne webliographie par Stéphane Cottin.

Notes

[1Le point sur le vote électronique / Clotilde Savatier, Les Cahiers Lamy du CE n° 126, 20 juin 2013. Vote électronique : précisions sur la sécurité et la confidentialité (commentaire de l’arrêt du Conseil d’Etat du 11 mars 2015, n° 368748) / Service juridique CFDT, cfdt.fr Le Carnet juridique 18 mars 2015.

[2Article à compléter par cette dépèche AFP du 6 janvier 2015 : UMP : le vote pour la primaire se fera sur papier.