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Plus de 100 prix de thèse en droit
La liste exhaustive des prix auxquels peuvent concourir les thèses de droit

[ Ce billet fait partie d’une série sur les thèses de droit [1]. Il a été publié initialement en 2017. Il est règulièrement mis à jour depuis. ]

Sommaire

Vous êtes docteur en droit et vous venez de soutenir votre thèse. Ce billet a été écrit pour vous. Il vise à vous aider à trouver votre chemin dans la forêt des prix de thèse.

Cette page regroupe et synthétise toutes les informations disponibles à la date de sa publication sur tous les prix de thèse en droit (pour la France) [2]. Pour les détails sur un prix de thèse, il suffit de cliquer sur le lien fourni.

Une erreur, un oubli ? Postez un commentaire en bas de la page ou écrivez au webmestre.

D’autres prix ou concours juridiques existent, hors thèse : le Village de la Justice en a fait une liste.

Multiplication et variété des prix de thèse en droit

Quand on regarde les règlements des nombreux prix de thèse, on constate que le "prix" va d’une simple reconnaissance intellectuelle de la qualité du travail en passant par une publication ou une aide à la publication et jusqu’à une récompense financière.

De plus, derrière l’expression "prix de thèse", il y a aussi des réalités diverses quant aux points suivants : ce qui est récompensé (la thèse elle-même ou un travail de communication sur la thèse) ; la portée géographique du prix : de la seule université jusqu’aux prix internationaux ; la "qualité" de l’organisme et des personnes qui délivrent le prix…

Cette diversité est renforcée depuis une quinzaine d’années par un mouvement de développement très net. Les prix de thèse se sont multipliés comme des petits pains : chaque institution, chaque association, chaque cabinet veut le sien, communication/marketing/lobbying oblige. Un des derniers en date : la Cour de cassation, qui a créé son prix de thèse en décembre 2017.

Dans le même temps, certains prix de thèse n’ont pas été attribués depuis des années [3] voire carrément disparaissent [4] ou, certaines années, alors qu’ils étaient prévus, ne sont pas décernés ou le sont avec retard [5]. Si vous comptez concourir pour un prix de thèse, vérifiez donc qu’il existe toujours, qu’il aura bien lieu cette année, et qu’il se tiendra à la date prévue.

Enfin, les pages web consacrées aux prix de thèse ont souvent de grosses lacunes :

  • absence de mise à jour. Plus d’une fois sur deux, les pages des prix ne sont pas à jour : les derniers lauréats ne sont pas mentionnés, la date limite d’envoi des manuscrits pour le prochain prix n’est pas mentionnée, le prix est devenu biannuel mais ce n’est pas mentionné etc. Ce sont souvent les sites des revues juridiques de l’éditeur partenaire, souvent la Gazette du Palais (pour l’éditeur LGDJ/Lextenso) qui font la mise à jour
  • des informations manquent parfois. Ainsi, certains sites ne comportent pas le règlement du prix ou l’adresse où envoyer les manuscrits (les tapuscrits devrait-on dire)
  • des informations clés, comme le domaine exact du droit dans lequel doit s’inscrire la thèse ou le type d’ouvrage, sont souvent présentées non sur la page web principale du prix mais sur un fichier PDF lié à cette page voire, là encore, sur le site de la revue juridique principale de l’éditeur partenaire, souvent la Gazette du Palais (pour l’éditeur LGDJ/Lextenso)
  • souvent, le prix de thèse est en fait un prix pouvant être aussi décerné à tous travaux de recherche. Ce n’est pas forcément précisé clairement
  • l’information sur un prix de thèse, on vient de le voir, est fréquemment dispersée sur plusieurs sites.

Vu ces lacunes, ce sont les sites de certaines écoles doctorales qui regroupent et mettent à jour les informations sur beaucoup de prix de thèse en droit — je cite ces pages à la fin de ce billet. Bien qu’aucune de ces pages ne soit exhaustive, je tiens à remercier leurs rédacteurs. C’est grâce à eux si cette page-ci peut prétendre à l’exhaustivité — ou s’en approcher.

Au final, c’est un peu comme les mentions sur les aliments (vraies mentions officielles, mentions purement commerciales…) : même si on identifie clairement certains "grands prix", il est parfois difficile de s’y retrouver dans la forêt des prix de thèse en droit, au risque de réduire l’intérêt de la notion de prix de thèse, pour l’auteur comme pour le lecteur.

Voici donc nos petits cailloux blancs pour se retrouver dans la forêt.

Quel est le montant d’un prix de thèse en droit ?

Seuls sont listés ici les prix dotés d’un montant en argent ou prestation équivalente (en général la publication chez un éditeur). Ce montant va de 500 à 10 000 euros mais s’établit le plus souvent à 2000 ou 3000 euros.

Les prix donnant lieu à remise d’une simple médaille ne sont pas listés ici [6].

Combien de prix par prix ?

Classiquement, un prix se découpe en réalité en deux ou trois distinctions :

  • le premier prix de thèse
  • le second prix ou prix spécial du jury :
    • le second prix est un prix institutionnalisé
    • le prix spécial du jury est, comme le dit son intitulé, exceptionnel [7] : il est généralement décerné lorsque le jury a beaucoup hésité entre deux thèses pour le premier prix ou estime qu’une deuxième thèse mérite d’être signalée. Exemple avec le prix de thèse de la Cour de cassation : « A titre exceptionnel, le jury peut décider d’attribuer deux prix par concours ou de n’attribuer aucun prix »
  • parfois un troisième prix.

Les second et troisième prix sont évidemment d’un montant nettement moins élevé que le premier, mais représentent néanmoins une chance de se singulariser et d’être mieux connu et reconnu.

Parfois, une seule distinction est décernée.

Un prix de thèse peut aussi se décliner en plusieurs matières juridiques. C’est ainsi que le prix de la fondation Varenne est attribué chaque année à 12 thèses dont 11 en droit, dans des domaines aussi divers que les « concepts fondamentaux du droit constitutionnel national et comparé », la « protection interne, européenne et internationale des droits fondamentaux » ou le « droit privé des activités économiques et droit bancaire ». Soit en réalité 11 prix.

Un jury peut décider de ne pas attribuer de prix une année donnée, faut de thèse de qualité à primer.

Un prix de thèse pour faire publier sa thèse

Le prix de thèse a longtemps été un mécanisme essentiel de la publication des thèses. Avant Internet (avec TEL et theses.fr), l’Atelier national de reproduction des thèses (ANRT) [8] mis à part, cette véritable subvention était le seul moyen de faire publier les thèses et donc de permettre leur diffusion. Elle reste le moyen de leur diffusion papier, autrement dit de la présence d’une thèse en bibliothèque.

En effet, le prix de thèse ne sert pas seulement à distinguer la qualité d’un travail universitaire mais surtout, très concrètement, à payer les frais de mise en page, d’impression et de diffusion de la thèse chez un éditeur. C’est ainsi, pour l’essentiel, que sont alimentées les fameuses collections de thèses de LGDJ, Dalloz et LexisNexis et celles moins connues d’Economica [9], des Presses Universitaires d’Aix-Marseille (PUAM) ou de l’Harmattan (la collection des Presses universitaires de Sceaux par exemple). Sans ce financement, elles n’existeraient pas. Ce qui, avec les très faibles ventes, est un point commun avec l’auto-édition.

Ce n’est pas un secret puisque la Semaine juridique le dit à propos de la remise du 3e prix de thèse Lexavoué (2017) : « chèque de 3000 euros destiné à permettre la publication et la diffusion de ses travaux » [10]. La page web du prix de l’AFDT précise, elle, très clairement que « le prix de thèse, délivré par l’Association française du Droit du Travail et de la sécurité sociale, comporte une dotation de 4 000 euros destinée à faciliter l’édition de la thèse. Cette somme sera remise à l’auteur(e) de la thèse primée sur présentation de la facture correspondant au coût de l’impression. » On retrouve une formulation similaire pour le prix de thèse Jean Monnet : « D’une
valeur de 3 000 euros, ce prix a vocation à soutenir le travail d’un jeune chercheur en finançant la publication de sa thèse, et plus largement, en diffusant son savoir en matière de procédure européenne, comparative ou internationale, auprès du public. »

Le prix de thèse peut même dans certains cas consister directement en la publication chez l’éditeur. Ainsi, la page du site web du Conseil constitutionnel précise bien : « attribution d’une subvention à la publication de thèses [...] prix de thèse consistant en la publication de l’ouvrage, sous le patronage du Conseil constitutionnel, dans la collection Bibliothèque constitutionnelle et de science politique des éditions LGDJ-Lextenso ». C’est aussi le cas pour le prix de thèse de la Cour de cassation qui « consiste dans la prise en charge de la publication de la thèse par l’éditeur Lextenso ». Idem pour le prix toulousain Gabriel Marty : le prix consiste en la publication de la thèse aux Presses de l’Université Toulouse Capitole avec là aussi diffusion par les Editions LGDJ-Lextenso.

Comme le rappelle Jean Gasnault (La Loi des Ours), la publication de la thèse chez un éditeur sert aussi à pouvoir passer l’agrégation en droit peu d’années après la thèse, à un moment où on n’a pas encore pu se constituer une liste consistante de publications [11]. En effet, une étape du processus consiste en l’examen et la discussion par le jury d’agrégation des *travaux universitaires publiés* du candidat.

Les éditeurs juridiques partenaires de prix de thèses

Vous noterez, en parcourant les prix de thèse listés ci-dessous, que nombreux sont ceux dont un ou des éditeur(s) juridiques sont partenaire(s). On retrouve presque toujours les trois mêmes : LGDJ (Lextenso), LexisNexis et Dalloz. Tous trois ont en effet des collections spécifiquement dédiées aux thèses de droit. Le plus impliqué est de loin Lextenso. En dehors de ces trois-là, et nettement moins souvent, on trouve les PUF et Pédone.

Pour les éditeurs, il y a un avantage à participer à la diffusion des thèses : cela leur fait de la publicité et facilite leur recrutement de jeunes auteurs de qualité. Le représentant de LexisNexis, partenaire du Prix Vendôme, s’est ainsi, lors de la cérémonie de remise du prix 2016, « réjoui de ce partenariat qui offre "un vivier de talents en tant qu’éditeur" et a remis [aux deux lauréates] des ouvrages ainsi qu’un abonnement à la revue Droit pénal. Il a invité les deux docteures à contribuer à cette revue en ajoutant : "nos colonnes vous sont naturellement grandes ouvertes" ».

Quelles thèses peuvent concourir et quand ?

En général (mais à vérifier directement sur la page web ou auprès de l’organisme) :

  • les prix sont attribués chaque année — mais les prix biennaux (tous les deux ans) sont tout de même fréquents
  • une période de candidature assez longue (plusieurs mois) est ouverte
  • les prix attribués par une Université sont réservés aux thèses soutenues dans celle-ci. Il y a extrêmement peu d’exceptions à cette règle
  • une thèse peut recevoir plusieurs prix. Exemple récent : la thèse La responsabilité civile sur les marchés financiers de Johan Prorok, soutenue en mars 2016 et publiée en 2018 à la LGDJ a reçu un des prix André Isoré 2017 de la Chancellerie des Universités de Paris, le prix de thèse France-Amériques 2017 et enfin le premier prix de thèse AEDBF France 2018
  • la thèse doit en général être en langue française. Quelques uns parmi les prix listés ici acceptent des ouvrages en langue anglaise (comme le prix Vogel) ou en langue étrangère (prix Jacques Lassier par exemple)
  • le sujet des thèses pouvant concourir "colle" au domaine de compétence de l’organisme organisateur du prix. Là, pas d’exception.

Pour plus de détails sur ces prix, voir les liens infra et sur ces pages liées les adresses e-mail de contact pour en savoir plus. Notez que sur ces pages web, la liste des thèses primées est rarement à jour des plus récentes. Et comme le prix de thèse n’est pas toujours indiqué clairement dans les notices des libraires [12], cela empêche une veille exhaustive sur les thèses primées en droit.

Voici maintenant la liste des prix de thèse en droit. Les prix de thèse sont présentés (si possible) par matière du droit et en énonçant d’abord l’organisme attributaire. Je sais que c’est un peu artificiel, l’usage voulant que l’on appelle un prix de thèse « prix de [telle institution, telle Université ...] », mais cela facilite la recherche.

LES PRIX DE THESE EN DROIT, CLASSES PAR MATIERE

Droit en général / Toutes matières

 Prix Le Monde de la recherche universitaire : il prime cinq thèses de jeunes chercheurs francophones.
Prix attribués chaque année.
Domaine : travaux en sciences humaines et sociales susceptibles d’influencer notre environnement scientifique, économique, social et/ou artistique.
NB : en sus du financement de la publication de leur thèse aux Presses universitaires de France (PUF), Le Monde présente l’ensemble de ces thèses dans un cahier spécial.

 Ordre des avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : tous les domaines du droit. Toutefois, on note que les trois dernières thèses primées portaient sur des thèmes de droit civil.

 Ministère de la Justice : Mission de recherche Droit et Justice : prix Jean Carbonnier de recherche sur le droit et la justice.
Prix attribué chaque année.
Domaine : « travaux portant sur le droit et/ou la justice, quelle que soit la discipline des sciences humaines et sociales concernée ».

 Académie des sciences morales et politiques (ASMP) [13]. Pour les règles de soumission des thèses, voir sur leur site la page Soumettre un ouvrage. Ce qui suit est une sélection, certains prix n’étant plus décernés depuis des années (et apparemment en état d’abandon) ou très rarement décernés [14] :

  • Prix Choucri Cardahi.
    Prix attribué chaque année.
    Domaine : « droit international, philosophie du droit ou morale ».
    NB : « ce prix est destiné à récompenser l’auteur d’un ouvrage ou d’une œuvre dans son ensemble »
  • Prix Henri Texier I.
    Prix attribué chaque année.
    Domaine : « défense de la liberté individuelle et du droit de propriété. »
    NB : bien que destiné à un ouvrage en général, ce prix l’a surtout été à des thèses
  • Prix René Cassin. Ce prix peut récompenser tout type d’ouvrage, dont une thèse.
    Prix attribué tous les deux ans.
    Domaine : « Ce prix biennal [15] est décerné à l’auteur d’un ouvrage juridique de valeur ou à l’auteur d’une action ou d’une œuvre civique méritoire. »
  • Prix Odilon Barrot. Ce prix peut récompenser tout type d’ouvrage, dont une thèse.
    Prix attribué tous les trois ans.
    Domaine : « le jury et sur la procédure, tant civile que criminelle, et au travail le plus libéral et le plus pratique sur l’émancipation de nos administrations municipales et départementales et sur une vraie décentralisation. »
  • Prix Charles Aubert - Droit [16] :
    Prix attribué tous les ans.
    Domaine : le domaine n’est pas précisé, aussi vaut-il mieux consulter la liste des titres couronnés pour se faire une idée. On peut tout au plus avancer que les droits international et constitutionnel y sont bien représentés
  • l’Académie des sciences morales et politiques alloue également quelques raretés :
    • Prix Francis Durieux.
      Prix attribué chaque année.
      Domaine : les grands traités (au sens d’ouvrage), toutes matières confondues.
      NB : le prix Durieux n’a récompensé une thèse que deux fois ces quinze dernières années. Pour la petite histoire, « Francis Durieux, éditeur juridique, a donné, en 1926, une impulsion décisive aux JurisClasseurs, avec la révolution des feuillets mobiles apportant une mise à jour régulière des traités. En créant, en 2003, un prix qui récompenserait des ouvrages utiles aux praticiens du droit, son fils souhaite perpétuer cette œuvre essentielle de mise à disposition de tous des ressources juridiques. »
    • Prix Lucien Dupont.
      Prix attribué chaque année. Attention, il est fréquemment non attribué et il a récompensé peu de thèses (une tous les trois ans en moyenne).
      Domaine : « ce prix est destiné à récompenser toute personne qui, par une action quelconque, aura contribué ou tendu à contribuer à la suppression des sujétions ou formalités inutiles de caractère administratif ou judiciaire qui compliquent la vie des citoyens. »

 Open Law : prix Open Thèse. Formulaire d’inscription. Trois thèses sont primées.
Prix attribué chaque année.
Domaine : ce prix de thèse créé en 2019 a pour objectif de promouvoir et valoriser la mise en accès libre des travaux issus de la recherche scientifique française, plus particulièrement les thèses en droit (tous domaines juridiques). Seule condition, mais incontournable : la thèse doit avoir été déposée en accès libre dans un répertoire ouvert (open access) de type TEL.

 Dalloz : prix de thèse en droit consistant en la publication à la collection Nouvelle Bibliothèque de Thèses. Dix thèses seront sélectionnées par concours.
Prix attribué chaque année.
Domaine : thèses soutenues en France et en langue française, en droit privé ou droit public. Avoir été préalablement primé n’est pas une condition. Une grosse minorité de thèses de cette collection n’ont pas reçu de prix de thèse.
NB 1 : ce n’est pas un prix à proprement parler, mais l’édition et la publication de la thèse étant pris en charge, cela revient au même en pratique.
NB 2 : La publication n’est conditionnée à aucune participation financière de l’auteur.

La LGDJ a un programme de sélection similaire, ne requérant officiellement aucun prix décerné, mais en pratique, nous n’avons jamais vu dans les collections de la LGDJ des thèses qui n’aient pas préalablement reçu un prix. Economica non plus n’en fait pas une condition sine qua non, mais si en pratique il y a quelques thèses non primées publiées chez eux (exemple), elles restent très rares.

Prix d’Universités (toutes matières)

Ces prix sont réservés aux doctorants de l’Université qui a créé le prix. Comme l’écrit l’Institut fédératif de recherche de Toulouse, « l’objectif est de promouvoir les travaux menés au sein de [l’Université] et de les rendre visibles et accessibles rapidement ». Une manière de promouvoir ses propres chercheurs.

 Chancellerie des Universités de Paris : cinq prix de thèse en droit privé (prix André Isoré)
Prix attribué chaque année.

 Université de Bordeaux : prix de thèse
Prix attribué chaque année.

 Prix de thèse du Barreau de Bordeaux. Participation réservée aux docteurs en droit de l’Université de Bordeaux.

 Ecole doctorale Paris Descartes : prix de thèse
Prix attribué chaque année.

 Université Jean Moulin Lyon III : prix de thèse "droit-économie-gestion"
Prix attribué chaque année.

 Université de Toulouse Capitole : Institut fédératif de recherche (Ecole doctorale Sciences juridiques et politique) : trois prix de thèse :

  • le prix Gabriel Marty
    Prix attribué chaque année.
    Domaine : droit privé
  • le prix Maurice Hauriou
    Prix attribué chaque année.
    Domaine : droit public
  • le prix Jacques Cujas
    Prix attribué chaque année.
    Domaine : histoire du droit.

 Université de Lorraine : prix de thèse.
Prix attribué chaque année.
Domaine : il est prévu un prix de thèse pour le droit et la science politique.

 Université de Rennes 1 : prix de thèse de la Fondation Rennes 1.
Prix attribués chaque année.
Domaine : il est prévu un 1er et un 2e prix de thèse pour les Sciences de l’homme, des organisations et de la société (SHOS.

Histoire et philosophie du droit

 Société Française d’Histoire Urbaine (SFHU) : prix de thèse.
Domaine : histoire urbaine. « Sont recevables toutes les thèses qui abordent le fait urbain dans son historicité, quels que soient la période, l’espace et la discipline académique (histoire, droit, urbanisme, architecture, histoire de l’art…) concernés. » En clair, une thèse d’histoire du droit de la construction et de l’urbanisme ou d’histoire du droit des municipalités a une petite chance. En 2014, le prix a été attribué à Arnaud Exbalin pour sa thèse d’histoire "L’ordre urbain à Mexico (1692-1794) : acteurs, règlements et réformes de police" (Université Aix-Marseille).

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribués chaque année.
Domaines :

  • théorie générale et philosophie du droit
  • histoire du droit et des institutions
  • philosophie politique et histoire des idées et de la République.

 Prix Ourliac de l’Académie de législation (Toulouse). Réservé aux thèses soutenues dans les universités méridionales : Avignon, Aix-Marseille III, Bordeaux IV, Clermont I, Corse, Grenoble II, Limoges, Lyon II, Lyon III, Montpellier I, Nice, Pau, Perpignan, Saint-Étienne, Toulon, Toulouse I. L’Académie attribue six prix.
Prix attribué chaque année.
Domaine : histoire du droit.

 Association des historiens des facultés de droit : Prix de thèse de l’AHFD.
Prix attribué chaque année.
Domaine : histoire du droit.

Droit public

 Prix Bazille de l’Académie de législation (Toulouse). Réservé aux thèses soutenues dans les universités méridionales : Avignon, Aix-Marseille III, Bordeaux IV, Clermont I, Corse, Grenoble II, Limoges, Lyon II, Lyon III, Montpellier I, Nice, Pau, Perpignan, Saint-Étienne, Toulon, Toulouse I. L’Académie attribue six prix.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit public.

 Prix André Demichel.
Prix attribué très irrégulièrement.
Domaine : droit public. Vingt ans après une première édition consacrée au droit médical, l’Institut André Demichel souhaite, au titre de l’année universitaire 2023-2024, primer une thèse en droit public, dans une des disciplines qui furent chères à l’œuvre d’André Demichel (le droit administratif, le droit constitutionnel et de la vie politique ainsi, bien entendu, que le droit médical).

Droit constitutionnel, droits fondamentaux et libertés publiques

 Conseil constitutionnel : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : le critère premier de sélection est « l’utilité dans le cadre du contrôle de constitutionnalité effectif incombant au Conseil constitutionnel qui est retenu par le jury. ».

 Association française de droit constitutionnel (AFDC) et Association française pour la recherche en droit administratif (AFDA) : prix Jean Rivero.
Prix décerné tous les deux ans.
Domaine : « thèse portant sur les libertés ».

 Assemblée nationale : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : histoire et droit parlementaires.

 Sénat : prix de thèse.
Prix attribué chaque année.
Domaine : « le bicamérisme, l’institution sénatoriale ou les collectivités locales ».

 Défenseur des droits : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : « travaux de recherche qui portent sur l’une de ses missions : la défense et la promotion des droits des usagers des services publics, la défense et la promotion des droits de l’enfant, la lutte contre les discriminations et la promotion de l’égalité, le respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité sur le territoire de la République. »
NB : les travaux pouvant concourir ne sont pas uniquement des thèses de droit mais aussi de sociologie, par exemple.

 Fondation René Cassin : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit régional des droits de l’homme, droit comparé des droits de l’homme, théorie juridique des droits de l’homme.

 Fondation Albert Viala - Institut de France : prix Albert Viala [17]
Prix attribué chaque année.
Domaine : le prix « récompense une œuvre littéraire ou juridique, ayant pour objet la défense des libertés fondamentales ».

 Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) : prix de recherche
Prix attribué chaque année.
Domaine : « transparence, éthique publique, déontologie, lutte contre la corruption. La publication concernée doit relever du droit ou des sciences humaines et sociales, notamment l’histoire, la sociologie ou la science politique ».

 Commission nationale du débat public : prix de thèse de la CNDP.
Prix décerné tous les deux ans.
Domaine : participation du public et la démocratie participative.
NB : ce prix de thèse est organisé en partenariat avec le groupement d’intérêt scientifique Démocratie et Participation. Le droit ne semble pas être dans les disciplines acceptées, mais vu que les sciences humaines et sociales (SHS) sont acceptées, on peut plaider que le droit en fait partie, d’autant que la participation est de plus en plus encadrées par des mécanismes juridiques.

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribués chaque année.
Domaines :

  • démocratisation (Transition démocratique, Justice transitionnelle et sortie de conflits)
  • concepts fondamentaux du droit constitutionnel national et comparé
  • protection interne, européenne et internationale des droits fondamentaux.

Droit et contentieux administratifs

 Conseil d’Etat : prix de thèse.
Prix décerné tous les deux ans.
Domaine : en résumé, droit public. Plus précisément : « champs disciplinaires intéressant les activités du Conseil d’État et traitant notamment de la justice administrative, des institutions administratives, du droit administratif ou du droit fiscal français, étrangers ou comparés, ou portant sur des problématiques transversales susceptibles d’entrer dans le champ des activités de la juridiction administrative. »

 Association française de droit administratif : prix de thèse de l’AFDA.
Prix attribué chaque année.
Domaine : « thèse de droit administratif ».

 Groupement de recherche sur l’administration locale en Europe (GRALE, Université Paris I Panthéon-Sorbonne) : trois prix de thèse, dont le prix Georges Dupuis des Collectivités territoriales et le prix de thèse du CNFPT.
Prix attribués chaque année.

 Revue des contrats (Lextenso) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit public ou privé des contrats. Les contrats administratifs font donc partie du champ.

Procédure civile et commerciale, droit judiciaire

 Ecole nationale de la magistrature (ENM) : prix de la recherche
Prix attribué chaque année.
Domaine : « pratiques judiciaires internes ou comparées, organisation et fonctionnement de la justice ».

 Lexavoué : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : procédures civiles et commerciales (procédure civile, procédure civile d’exécution, procédures collectives, procédure arbitrale, procédures européenne et/ou internationale…).

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué a priori chaque année.
Domaine : justice, procès, procédures (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

 Cour de cassation : prix de thèse
Prix décerné tous les deux ans.
Domaine : l’activité, la jurisprudence, les missions de la Cour de cassation et leurs évolutions, le rôle de la Cour de cassation en lien avec l’organisation, le fonctionnement, les compétences et les enjeux de l’institution judiciaire (droit ou histoire du droit).

 Chaire Jean Monnet « Principes du Procès en Europe », en partenariat avec le Centre Michel de l’Hospital (EA 4232) : prix de thèse.
Prix attribué chaque année.
Domaine : thèse sur une question procédurale avec une dimension européenne, comparative et/ou internationale.

Droit privé

 Prix Ozenne de l’Académie de législation (Toulouse). Réservé aux thèses soutenues dans les universités méridionales : Avignon, Aix-Marseille III, Bordeaux IV, Clermont I, Corse, Grenoble II, Limoges, Lyon II, Lyon III, Montpellier I, Nice, Pau, Perpignan, Saint-Étienne, Toulon, Toulouse I. L’Académie attribue six prix.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit privé.

Droit civil (biens, obligations, contrats, responsabilité civile, sûretés, famille et personnes, successions ...)

Obligations et contrats

 Revue des contrats (Lextenso) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit public ou privé des contrats. Les contrats administratifs font donc partie du champ.

Droit de la famille et des personnes

 Centre national de l’enseignement professionnel notarial : prix de thèse AFDD - CNEPN, en partenariat avec LexisNexis.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit interne et international de la famille et des personnes.

 Institut du genre : prix de thèse.
Prix attribué chaque année.
Domaine : genre et sexualités.
NB : le prix s’adresse à tous les docteur-e-s ayant soutenu une thèse dans un établissement partenaire de l’Institut.

Droit notarial

  • Association Rencontres Notariat-Université (ARNU) : prix Claude Thibierge, du nom d’un notaire parisien décédé en 1980 qui a largement contribué à la doctrine juridique notariale.
    Prix attribué chaque année.
    Domaine : sujet intéressant le notariat.
    NB : ce prix récompense une thèse de doctorat en droit soutenue par un notaire, un diplômé notaire ou un titulaire du Master 2 de droit notarial. Elle doit : avoir obtenu au moins la mention “Très honorable”, n’avoir pas déjà fait l’objet d’une distinction.

Droit pénal, sécurité, criminologie

 Ministère de la Justice : Mission de recherche Droit et Justice : prix Vendôme. Depuis 2014, le prix est attribué en partenariat avec la revue Droit pénal (LexisNexis), d’où le fait que parfois on l’appelle (improprement) « prix de la revue Droit pénal ».
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit pénal, de procédure pénale ou de sciences criminelles, portant sur un sujet intéressant particulièrement le ministère de la Justice.

 Association française de droit pénal (AFDP) : prix Emile Garçon
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit pénal et procédure pénale.
NB : le prix ne consiste pas en une somme d’argent mais en une dotation d’ouvrages et un accès aux banques de données des éditions Dalloz et LexisNexis, partenaires du prix.

 Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice : prix de la recherche : prix de la recherche de l’INHESJ.
Prix attribué chaque année.
Domaine : « Ce prix vise à distinguer une thèse en sciences humaines et sociales ou en droit portant sur les thématiques de sécurité et de justice. Il est ouvert à des travaux portant sur des sujets divers qui relèvent d’une analyse des risques et menaces pesant sur le monde contemporain. »
NB : ce prix de thèse est attribué en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Attention  : l’INHESJ est sur la liste des organismes qui seront supprimés fin 2020 [18].

 Prix Merle de l’Académie de législation (Toulouse). Réservé aux thèses soutenues dans les universités méridionales : Avignon, Aix-Marseille III, Bordeaux IV, Clermont I, Corse, Grenoble II, Limoges, Lyon II, Lyon III, Montpellier I, Nice, Pau, Perpignan, Saint-Étienne, Toulon, Toulouse I. L’Académie attribue six prix.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit pénal.

 Gendarmerie nationale : prix de thèse.
Prix attribué chaque année.
Domaine : sécurité et la défense nationale.
NB : la Gendarmerie nationale organise en 2019 les « Prix de la Gendarmerie nationale – recherche et réflexion stratégique » afin de récompenser et soutenir des membres de l’Institution (active ou réserve) ou de la société civile, dont les travaux et les actions de recherche ou de publication portent sur des questions intéressant la sécurité et la défense nationale.

 Association française de criminologie (AFC) : prix Gabriel Tarde. Le prix est financé par le ministère de la Justice, il est décerné par un jury international indépendant.
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : travail de recherche en criminologie (science juridique, psychologie, philosophie pénale, sociologie, anthropologie, géographie...).

Droit des affaires

 Association française des docteurs en droit : prix de thèse de l’Entreprise AFDD-France Amériques
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit des affaires au sens large (« droit et économie »).

 Association Droit et commerce : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit des affaires au sens large, à l’exception du droit public des affaires.

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit privé des activités économiques et droit bancaire.

 Fonds de Recherche sur la Doctrine de l’entreprise (FORDE) :

  • Prix Doyen Roger Houin (
    Prix décerné tous les deux ans.
    Domaine : l’oeuvre doit illustrer les principes et/ou préconisations de la Doctrine de l’entreprise et/ou des autres « troisièmes voies » (théorie des parties prenantes/stakeholderism, doctrine sociale de l’Eglise, RSE, économie sociale de marché)
  • Prix Recteur Jacques Béguin (réglement, formalités de dépôt).
    Prix décerné tous les deux ans.
    Domaine : ce prix récompense une « thèse, ouvrage ou article illustrant les principes et/ou les préconisation de la Doctrine de l’entreprise tels que mis en exergue dans les ouvrages publiés par le Fonds de Recherche sur la Doctrine de l’entreprise (FORDE), à savoir Le Manifeste pour la Doctrine de l’entreprise (Larcier 2011) et l’Entreprise dans la société du 21esiècle (Larcier 2013). » Il s’agit de « mettre en relief le rôle sociétal de l’entreprise, en ce qui concerne toutes ses parties prenantes, et montrer que cette fonction multidimensionnelle ne peut être exercée que par de véritables entrepreneurs, initiateurs d’innovations et organisateurs efficaces de leur exploitation, créateurs de richesses partagées et inspirés par une éthique entrepreneuriale humaniste. »

 Prix Garrigou de l’Académie de législation (Toulouse). Réservé aux thèses soutenues dans les universités méridionales : Avignon, Aix-Marseille III, Bordeaux IV, Clermont I, Corse, Grenoble II, Limoges, Lyon II, Lyon III, Montpellier I, Nice, Pau, Perpignan, Saint-Étienne, Toulon, Toulouse I. L’Académie attribue six prix.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit des affaires.

NB : à propos du prix Pierre Godé, voir notre note de bas de page : [19].

Procédures collectives, difficultés des entreprises

 Prix Cyrille Bialkiewicz.
Prix attribué chaque année par la Banque Delubac.
Domaine : mémoire, une thèse ou une monographie en droit des entreprises en difficulté.

 Cabinet d’avocats Lexavoué : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : procédures civiles et commerciales (procédure civile, procédure civile d’exécution, procédures collectives, procédure arbitrale, procédures européenne et/ou internationale).

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué chaque année.
Domaine : procédures collectives (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

Droit économique : concurrence - consommation - distribution - régulation

 Revue Concurrences (Institut de droit de la concurrence) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : « droit ou économie de la concurrence et de la régulation, à l’exception des traités, manuels et autres ouvrages généraux ... Pour les thèses en droit, ne sont recevables que les travaux qui concernent le droit de l’Union européenne, les droits des Etats membres ou des Etats liés par des accords de coopération à l’UE, ainsi que les recherches de droit comparé intégrant la dimension européenne. »

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué à priori chaque année.
Domaine : concurrence, régulation et numérique (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

 Cabinet d’avocats Vogel & Vogel : prix Vogel de droit économique.
Prix attribué en 2012, 2013, 2015, 2017 et 2022. Il semble que le prix soit attribué selon une périodicité irrégulière.
Domaine : « droit économique français et/ou européen (concurrence, distribution, consommation, régulation, marché intérieur, analyse économique du droit) ».
NB : l’ouvrage primé n’est pas forcément une thèse. Il peut être en langue française ou anglaise. Le montant du prix est exceptionnellement élevé : 10 000 euros.

 Ligue internationale du droit de la concurrence (LIDC) : prix Jacques Lassier.
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : « ouvrage en droit de la concurrence (droit antitrust et de la concurrence déloyale incluant le droit de la propriété intellectuelle, incluant les questions liées à la propriété intellectuelle) ».
NB : les ouvrages peuvent provenir de résidents d’un Etat représenté par un groupe national au sein de la LIDC ou de membres individuels de la LIDC. Ils peuvent donc être de langue étrangère.

 Chaire Droit de la consommation : prix de thèse
Prix attribué tous les deux ans
Domaine : thèses dont le sujet ou le contenu est en lien avec le droit de la consommation.

Droit des sociétés et des groupements

 Prix scientifique Pierre Coppens. Attribué par le Centre de recherche interdisciplinaire Jean Renauld Droit, Entreprise et société (CRIDES) de l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL). Bien que situé en Belgique, le CRIDES accepte parfaitement les thèses de droit français.
Prix attribué tous les trois ans apparemment.
Domaine : droit des sociétés ou thème juridique lié aux sociétés (droit financier, fiscal, économique, européen, public…).

NB : le prix Oscar du droit des sociétés et de la bourse a disparu [20]

Droit financier (banque, bourse, valeurs mobilières, ingénierie juridico-fiscale)

 Association européenne pour le droit bancaire et financier (AEDBF) : prix de thèse.
Prix décerné en général tous les deux ans.
Domaine : « droit bancaire, financier ou boursier ».

 Oscar du droit des sociétés et de la bourse. Voir supra.

Droit des assurances

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit des assurances (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

Droit fiscal et finances publiques

 Prix de thèse Sorbonne-Fiscalité. Créé en 2013 par le département de recherche Sorbonne Fiscalité de l’Institut de recherche juridique de la Sorbonne (IRJS) (Ecole de droit de la Sorbonne, Université Paris I).
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit fiscal.

 Prix IRJS-GERFIP de la meilleure thèse de finances publiques. Créé en 2017 par le Groupement européen de recherche en finances publiques (département Sorbonne Fiscalité de l’Institut de recherche juridique de la Sorbonne, Ecole de droit de la Sorbonne, Université Paris 1).
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit des finances publiques.

 Prix de thèse de finances publiques de la Société française de finances publiques (SFFP) (ex-prix Bercy).
Prix attribué a priori chaque année.
Domaine : finances publiques.

 Sénat : Prix de la Fondation Jacques Descours Desacres, ancien sénateur membre de la commission des Finances.
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : « finances publiques, fiscalité, finances locales ou gestion publique locale ».

 Cour des comptes : prix de thèse.
Prix attribué a priori chaque année.
Domaine : contrôle et maîtrise des comptes publics et des dépenses et ressources (impôts, fiscalité) budgétaires.

Droit social (travail, protection sociale, aide sociale)

 Association française de droit du travail et de la sécurité sociale (AFDT) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : « droit du travail et de la sécurité sociale ».

 Union des industries métallurgiques et minières : prix UIMM de droit social.
Prix attribué chaque année.
Domaine : « droit du travail ou de la sécurité sociale, sujet innovant dans ces domaines et tenant compte des problèmes concrets auxquels sont confrontées les entreprises, industrielles en particulier ».
NB : le montant du prix est exceptionnellement élevé : 10 000 euros.

 MGG Voltaire Avocats : prix de thèse. Délivré en partenariat avec la revue Liaisons sociales de Wolters Kluwer France (anciennement avec la Semaine juridique de LexisNexis).
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit du travail et de la sécurité sociale.

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit du travail (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

 Fondation de Recherche Caritas-Institut de France : prix de Recherche Caritas.
Prix attribué chaque année.
Domaine : faire avancer la compréhension des inégalités, leurs causes et conséquences et favoriser les initiatives d’action.
NB : le montant du prix est exceptionnellement élevé : 10 000 euros.

 Fepem (Fédération des particuliers employeurs de France) : prix de thèse.
Prix attribué chaque année.
Domaine : les relations d’emploi à domicile entre les particuliers employeurs et leurs salariés, les conditions d’emploi et de travail des salariés à domicile et des assistantes maternelles, les modes d’accueil individuels du jeune enfant (assistantes maternelles, gardes d’enfants à domicile simple et partagée), les relations professionnelles et le dialogue social dans le secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile,
la construction du droit au sein du domicile, l’accompagnement à domicile des particuliers employeurs âgés ou en situation de handicap, l’émergence de nouveaux métiers exercés à domicile.

Droit médical, pharmaceutique et de la de la santé

 Association française de droit de la santé (AFDS) : prix Jean-Marie Auby. Ce prix est financé par la Fondation Léa et Napoléon Bullukian.
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : droit de la santé (voir les thèses primées).

 Métropole de Lyon : Prix Jeune Chercheur(se).
Prix attribué chaque année.
Domaine : biosanté et société, un domaine « où les enjeux dépassent largement les seuls aspects technologiques, notamment dans les secteurs du cancer et des vaccins, traditionnellement en pointe à Lyon, avec la médecine personnalisée, la croissance de pathologies émergentes, la nécessité de développer des approches avancées de modélisation et simulation. Ex : biologie, cancérologie, infectiologie, droit, médecine... » NB : « il ne s’agit pas d’un prix de thèse à proprement parler », mais « de promouvoir et reconnaître la « jeune recherche » lyonnaise émergente. » Le candidat doit produire non sa thèse mais « un rapport scientifique précisant clairement le sujet de la recherche, son but, les méthodes utilisées, les résultats obtenus et les perspectives de développement du travail. » Ce rapport « devra comporter un titre et ne pas excéder 7 pages dactylographiées, figures et bibliographie comprises. »

 Fondation MACSF (Mutuelle d’assurances du corps de santé français) : prix de thèses et de mémoires, catégorie professions cadres de santé, administratifs et sociaux.
Prix attribué chaque année.
Domaine : thèse ou mémoire en droit de la santé/médical par des professionnels de la santé en lien avec la relation de communication patient/soignant (voir les thèses et mémoires primés de 2017 et de 2016).

Droit de l’immobilier, construction, urbanisme

 GRIDAUH : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : « droit (administratif, constitutionnel, européen), science administrative ou science politique qui contribuent [...] à l’amélioration des connaissances relatives à l’urbanisme, le domaine et les travaux publics, l’expropriation, le développement durable, l’habitat, la politique de la ville et l’aménagement du territoire. »

Droit de l’environnement

 Société française pour le droit de l’environnement (SFDE) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit de l’environnement.

Droit rural et agricole

 Revue Droit rural : prix Louis Lorvellec
Prix attribué irrégulièrement.
Domaine : thèse, mémoire ou rapport de stage en droit rural dans son acception large (activité agricole, espace rural, baux ruraux, sociétés et coopératives agricoles, agroalimentaire ...).

NB : il n’y que très peu de pages web sur ce prix et très peu d’informations sur les lauréats précédents (juste ce bout d’information sur la lauréate 2015 [21]). Ce serait bien d’en faire une vraie présentation en ligne.

Propriété intellectuelle (droit d’auteur, propriété industrielle, marques, brevets, modèles, droit des bases de données)

 Prix de thèse CEIPI / Cabinet Vercken & Gaullier.
Prix attribué depuis 2020.
Domaine : « droit d’auteur et droits voisins ».
NB : ce prix avait débuté en 2014 (et été attribué uniquement cette année-là), il s’intitulait jusqu’à début 2020 prix IRPI / Vercken & Gaullier et était le successeur très temporaire et de facto de l’ancien prix de thèse IRPI tout court, qui s’est arrêté en 2012.

 Prix de thèse IRPI - APRAM (Institut de recherche en propriété intellectuelle Henri Desbois - Association des praticiens du droit des marques et des modèles).
Prix créé en 2020. Première attribution en février 2021.
Domaine : propriété intellectuelle.
NB : ce prix correspond à la collection de thèses de l’IRPI, à couverture rouge. Il remplace de facto de l’ancien prix de thèse IRPI tout court, qui s’était arrêté en 2012.

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué a priori chaque année.
Domaine : propriété intellectuelle (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

Droit de la communication, de l’information et de la presse

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit des médias, du pluralisme et des entreprises de presse.

Droit du sport

 Cercle K2 : prix de thèse K2 (intitulés "trophées K2").
Prix attribué à priori chaque année.
Domaine : droit du sport (entre autres matières).
NB : les premiers trophées K2 ont été attribués en 2017.

Droit des transports, droit douanier

 Chancellerie des Universités de Paris : prix Mariani / Aguirre-Basulado, en droit de la mer.
Prix attribué chaque année.
NB : ce prix est ouvert à toutes les universités françaises dispensant cette discipline.

 Institut du droit économique de la mer (Monaco) : prix de thèse INDEMER.
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : droit de la mer.

 Société française de droit aérien et spatial (SFDAS) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.

Droit européen

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit européen.

 Prix Isaac de l’Académie de législation (Toulouse). Réservé aux thèses soutenues dans les universités méridionales : Avignon, Aix-Marseille III, Bordeaux IV, Clermont I, Corse, Grenoble II, Limoges, Lyon II, Lyon III, Montpellier I, Nice, Pau, Perpignan, Saint-Etienne, Toulon, Toulouse I. L’Académie attribue six prix.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit européen.

 Commission pour l’étude des communautés européennes (CEDECE) : prix Pierre-Henri Teitgen.
Prix attribué chaque année.
Domaine : thèse en droit, science économique, science politique contribuant « à l’amélioration des connaissances relatives à l’intégration européenne ».

 Bruylant : [Prix de thèse de droit de l’Union européenne-https://www.larcier.com/media/wysiwyg/FR/A5-PrixTheseEU-UK.pdf].
Prix attribué chaque année par l’éditeur belge.
Domaine : droit de l’Union européenne.

 Prix de thèse Pierre Pfimlin décerné par Sciences Po Strasbourg et le cercle Pierre Pfimlin [22].
Prix attribué chaque année.
Domaine : thèse en sciences humaines et sociales (histoire ou droit) consacrée aux problématiques de la construction européenne en France et/ou en Allemagne.

 European Public Law Organisation (EPLO) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit public européen.

Droit international privé et arbitrage, droit international public, droit humanitaire, droit international pénal

 Comité français de droit international privé (CFDIP) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit international privé.

 Comité français de l’arbitrage (CFA) : prix de thèse Philippe Fouchard
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : arbitrage (lato sensu), modes alternatifs de règlement des différends (MARD).

 Académie de Législation : prix de thèse national Hébraud, abondé par la Chambre d’Arbitrage et de Médiation de Toulouse
Prix attribué chaque année.
Domaine : arbitrage et MARD.

 Société française pour le droit international (SFDI) : deux prix de thèse : prix Suzanne-Bastid et prix Jacques-Mourgeon
Prix attribués chaque année.
Domaine :

  • prix Suzanne Bastide : droit international (thèse soutenue dans une université française ou francophone)
  • prix Jacques Mourgeon (initialement dénommé « prix des droits de l’homme ») : connaissance ou progrès des droits de l’homme au niveau international. Ce travail de langue française peut être une thèse ou tout autre ouvrage, mais également un ensemble de travaux individuels ou une oeuvre collective, sous forme écrite, visuelle ou audiovisuelle.

 Institut de droit international : prix J.B. Scott
Prix attribué chaque année.
Domaine : le sujet précis change chaque année, mais reste dans le domaine du droit international public. Pour le prix 2018, par exemple, le sujet est « La protection de l’environnement et le droit international ».
NB : le prix porte chaque année le nom d’un grand spécialiste du droit international. Par exemple, le prix 2018 est nommé Prix Henri Wheaton. Le prix institué par J.B. Scott n’est pas limité aux thèses.

 Comité international de la Croix-Rouge : Prix Paul Reuter. Le prix est financé par le Fonds Paul Reuter, créé en 1983 grâce au don fait au CICR par feu Paul Reuter.
Domaine : droit international humanitaire.
NB : la thèse peut être rédigée en français, en anglais ou en espagnol. Le montant du prix est de 5000 francs suisses.

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribué chaque année.
Domaine : justice pénale internationale.

Droit comparé, droit étranger

 Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du Français (AHJUCAF) : prix pour la promotion du droit. Il récompense l’auteur d’un ouvrage, d’une thèse ou d’une recherche, écrit ou traduit en français, sur une thématique juridique ou judiciaire, intéressant le fond du droit ou les missions, l’activité, la jurisprudence, l’histoire d’une ou de plusieurs hautes juridictions membres de l’AHJUCAF.
Prix attribué chaque année.

 Centre français de droit comparé (CFDC) : prix de thèse
Prix attribué chaque année.

 Prix de thèse BIJUS du Centre juridique franco-allemand de l’Université de la Sarre. Il a pour objet de récompenser une thèse de droit rédigée en langue française portant sur le droit allemand ou sur une comparaison avec le droit allemand. Il semble n’avoir pas été décerné depuis 2014. À vérifier.

 Assemblée nationale et Bundestag : prix parlementaire franco-allemand. Il est décerné à deux lauréats, l’un Français, l’autre Allemand.
Prix décerné tous les deux ans.
Domaine : « ouvrage qui contribue à une meilleure connaissance mutuelle des deux pays, dans les domaines juridique, politique, économique ou social ou dans celui des sciences humaines ». Ainsi, en 2016, un des ouvrages récompensés était un ouvrage de droit constitutionnel comparé franco-allemand, rédigé en allemand.
NB : les ouvrages seront donc l’un en allemand, l’autre en français. Le montant du prix, pour chacun des deux lauréats, est de 10 000 euros.

 Fondation Varenne : prix de thèse. La Fondation Varenne attribue douze prix, dont onze en droit.
Prix attribué chaque année.
Domaine : droit privé : concepts fondamentaux et droit comparé.

 Centre d’études des droits du monde arabe (CEDROMA) de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth : prix de thèse Emile Tyan.
Prix attribué tous les deux ans (selon la page web et les prix attribués) et chaque année selon le règlement (PDF). Il faudrait se mettre d’accord ...
Domaine : droits des pays arabes, dans une perspective comparatiste avec le droit français.

 France-Amériques, ex-Comité France Amérique : prix de thèse France-Amériques. Ce prix est récent (2014). Les thèses doivent être issues d’une école doctorale française.
Prix attribué chaque année.
Domaine : sujets de droit, d’économie, de gestion, de science politique, d’histoire ou de civilisation, en rapport marqué avec les Etats ou les cultures d’Amérique du Nord, d’Amérique Centrale ou du Sud.

Pour aller plus loin

Les listes de prix de thèse en droit qui m’ont aidé à établir la présente liste :
 Prix et éditeurs de thèses en droit, blog du professeur Patrick Morvan, 25 novembre 2010
 Prix de thèse 2017, IRDAP
 Prix de thèse, Ecole doctorale 461 Droit et science politique, Université de Montpellier
 Financements de thèses et docteurs, Centre Jean Bodin, Université d’Angers
 Prix de thèse en droit public et science politique, Institut de droit public et de science politique (IDPSP), Université Rennes 1
 Les grands prix du monde juridique, Village de la Justice.

Notes

[2Une autre liste existe, certes intéressante mais datant de 2020 et prétendant être exhaustive. Elle ne liste que 48 prix, dont deux n’ont malgré les apparences rien à voir avec le droit.

[3Voir infra ceux de l’Académie des sciences morales et politiques cités en note de bas de page.

[4Il en fut ainsi du prix de thèse de la CNIL.

[5Ce fut par exemple le cas du prix de thèse Émile Garçon 2012 : n’ayant pu remettre ce prix en octobre 2011 par suite d’un contretemps, l’Association française de droit pénal avait décidé de repousser cette remise de prix au mois de mai 2012.

[6Lorsqu’on lit à propos d’un prix qu’ « une médaille est attribuée », cela signifie que le prix n’est doté ni d’une somme d’argent ni de son équivalent, la publication gratuite de la thèse chez un éditeur. Cf la définition d’une médaille donnée par le Trésor de la langue française informatisé (TLFi) :

« Pièce de métal précieux donnée en prix au lauréat d’un concours, d’une exposition ou au vainqueur d’une compétition, et gravée en l’honneur de ce prix. »

[7Ce caractère exceptionnel se dénote par l’utilisation du verbe "pouvoir" à son égard : le jury « peut décerner un prix spécial » et non pas « décerne ». Ainsi, la page web sur le prix de thèse du Sénat précise : « Le jury peut également décerner un prix spécial prévoyant la seule publication aux éditions Dalloz. »

[8Dont le succès a toujours été mitigé.

[9La collection de thèses en droit d’Economica est discrète et ne porte pas le mot thèse dans son nom puisqu’elle s’intitule "Recherches juridiques". Elle accepte des thèses n’ayant pas reçu de prix (exemple : la thèse de Jérémy Heymann : Le droit international privé à l’épreuve du fédéralisme européen). Cela dit, le cas est rare.

[10La Semaine juridique édition Générale (JCP G), 17 juillet 2017, p. 1439.

[11Communications à conférences, chroniques, notes sous arrêts, commentaires de législation, participations à ouvrage ou carrément monographies.

[12L’octroi d’un prix de thèse est souvent seulement implicite dans les notices fournies par les éditeurs aux libraires. En effet, la présentation (4e de couverture) est le plus souvent consacrée au seul sujet de la thèse, et ne mentionne pas le prix obtenu. Il faut pour le déduire savoir, comme expliqué supra, que la grande majorité des thèses publiées chez un éditeur sont subventionnées par le prix reçu. Le mot "thèse" dans le titre de collection suffit alors. Sur le site du grand libraire Decitre comme celui de la LGDJ, c’est la seule indication qu’on aura. Exemple : sur cette notice Decitre de "Les définitions en droit privé", version éditeur de la thèse de Louis-Marie Schmit, comme sur celle LGDJ, le mot "thèse" apparaît dans le titre de collection : « Thèses de l’IFR », mais pas le mot "prix" ni quel prix a été obtenu (alors que cette thèse a obtenu le prix Gabriel Marty 2017). Là où le bât blesse, c’est quand le mot "thèse" n’apparaît pas dans le nom de la collection. C’est hélas le cas de la collection de thèses en droit de l’éditeur Economica. Elle s’appelle "Recherches juridiques". NB : Economica, petit éditeur peu connu, ne publie en droit que d’excellents ouvrages rédigés par des spécialistes incontestés de la matière traitée.

[13L’Académie des sciences morales et politiques est l’une des cinq académies de l’Institut de France, avec qui on la confond souvent. La 3e section de l’ASMP est celle concernée ici : Législation, droit public et jurisprudence.

[14Ainsi, le prix Berriat-Saint-Prix décerné à des « ouvrages sur la législation du divorce, étudiée du point de vue de la restriction en France du nombre des divorces et du développement du foyer unique », même s’il semble être décerné tous les cinq ans, n’a en réalité pas de périodicité officielle et n’a pas été décerné depuis 2014. Le prix Joseph Hamel, officiellement attribué tous les deux ans pour un « ouvrage de droit commercial ou financier de préférence international », ne l’a pas été depuis 2016. Le prix Jean-Baptiste Chevallier, prix triennal (droit de la propriété et des sucessions), n’a plus été attribué depuis 2008. Le prix Charles Dupin, officiellement décerné tous les deux ans pour récompenser le meilleur ouvrage ou le meilleur mémoire de droit, n’a pas été attribué depuis 2014. Etc.

[15L’adjectif"biennal" signifie : tous les deux ans. "Biannuel" n’existe pas.

[16Ancien conseiller d’Etat, décédé en 1999, Charles Aubert a fait un legs à l’Académie, afin qu’elle distribue chaque année un prix à un juriste ou à un historien. En sa mémoire, l’Académie décerne donc chaque année deux Grands Prix, dont un à juriste sur proposition de membres de la section Législation, Droit public et Jurisprudence.

[17En hommage à Albert Viala, ancien bâtonnier du barreau de Toulouse, secrétaire perpétuel de l’Académie de législation pendant près de 20 ans, retenu prisonnier en Autriche durant 5 ans entre 1939 et 1945 et auteur d’une thèse portant sur les rapports entre le Parti et l’État dans l’Allemagne nazie, décédé en 2003.

[18Mort de l’INHESJ : la fin d’un regard indépendant sur le ministère de l’Intérieur, par Christophe Soullez, Le Figaro.fr, 11 octobre 2019.

[19Le prix Pierre Godé n’est pas listé ici. Créé en 2022 et organisé par LVMH en partenariat avec la Fondation de l’université de Lille, ce prix est doté d’un montant exceptionnel (15 000 euros), mais n’est pas un prix de thèse : il récompense en effet un étudiant en master de droit des affaires ou de droit de l’entreprise (et non un docteur en droit), au terme d’épreuves écrites et d’un grand oral (et non sur examen d’une thèse soutenue). On peut regretter que pareille somme n’aille pas à un travail aussi imposant qu’une thèse.

[20Oscar du droit des sociétés et de la bourse. Créé en 2007 par les Editions Dalloz et le professeur Dominique Schmidt.
Prix attribué tous les deux ans.
Domaine : ce prix récompense les meilleurs écrits scientifiques en droit des sociétés et de la bourse.
NB : l’ouvrage primé n’est pas forcément une thèse, néanmoins de nombreuses thèses ont été distinguées par l’Oscar. Par ailleurs, le prix peut être partagé entre deux ouvrages. Le montant du prix est exceptionnellement élevé : 15 000 euros. Pour toute autre précision, s’adresser à Alain Lienhard chez Dalloz.

[21Le contrat en agriculture par Raphaëlle-Jeanne Aubin-Brouté - Prix de thèse Louis Lorvellec, La thèse du mois, par Jacques Foyer, JCP G n° 40, 28 septembre 2015.

[22Voir aussi cette page archivée.