Petit bilan du compte Twitter @precisement.org
Rapide bilan de mon compte Twitter @precisement.org au 17 février 2023 : j’ai passé les 3000 abonnés il y a peu, alors que je ne suis abonné moi-même qu’à 40 comptes, un ratio très satisfaisant.
Un point négatif toutefois : dès que je sors de la documentation juridique/veille ou de l’open data/open access (par exemple twetter sur la politique ou le réchauffement climatique), le nombre maximum de RT tombe à .... un.
Au-delà de mes billets de blog que je relaie sur le réseau social — et qui font une partie de l’audience de ce compte Twitter —, je pense que les interactions comptent aussi. Cela implique de lire (réellement) les comptes suivis — ce que je fais. Je les lis, je ne les analyse pas automatiquement avec un application tierce, j’entretiens avec beaucoup d’entre eux/elles un dialogue intermittent mais au final assez régulier.
Je ne joue pas le jeu — habituel sur les réseaux sociaux — des opinions tranchées, de la provocation, de l’indignation. Je tend à privilégier l’analyse, la nuance et l’argumentation. Je cite beaucoup, sous forme de liens hypertexte et de notes de bas de page et je tends à demander leur source aux twittos qui affirment sans rien citer.
Quelques précisions à propos de mon ratio followers / following :
- même si des posts spécialisés disent des choses plutôt positives sur ce ratio, ce n’est pas une métrique que je suis ou vise à améliorer
- en fait, la raison pour laquelle je ne suis que 40 comptes tient à ce que je ne veux pas être débordé [1] et privilégier des comptes de qualité et centrés sur mes problématiques. La sélection des sources est un aspect souvent négligé de la veille — à tort [2]. Depuis très longtemps, je me suis fixé une limite d’une trentaine de comptes. Au début, je pensais me limiter à trois ou quatre ;-) [3]
Emmanuel Barthe
documentaliste, veilleur
Notes
[1] Je suis d’ailleurs en train de rencontrer ce problème de nombre avec les newsletters, un format de veille qui s’est énormément développé ces dernières années.
[2] C’est une contrainte mais aussi un avantage. Pour le dire comme l’adage anglo-saxon : « Less is more » (sur ses origines).
[3] Voir notre billet de 2013 : Twitter — Un réel investissement en temps, pour quelle rentabilité ?.
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