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Merci aux bibliothèques et centres de documentation juridiques
Et une requête ...

Des bibliothèques et centres de documentation pour les juristes

Les avocats, juristes, notaires, universitaires, chercheurs et étudiants en droit et documentalistes juridiques utilisent beaucoup les services des bibliothèques juridiques, notamment ceux des :

  • bibliothèques universitaires (BU), parmi lesquelles la Bibliothèque interuniversitaire (BIU) Cujas, la plus grande bibliothèque de droit français [1].
    A noter que, contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’accès aux BU et la consultation sur place des ressources documentaires sont ouverts à tous publics (y compris les non juristes, comme les chefs d’entreprise) sans inscription, donc sans payer. En revanche, pour emprunter, vous devez vous inscrire à la BU. C’est payant mais les tarifs pour les étudiants restent corrects, par exemple 34 euros à Valenciennes [2]
  • pour les Parisiens, la Bibliothèque nationale de France (BnF) à Tolbiac, qui possède un espace Droit, économie, politique en Haut-de-jardin, mais l’accès en reste payant pour les étudiants, sauf le soir de 17h à 20h [3]
  • pour les juristes professionnels (avocats, experts comptables, notaires ...), les centres de documentation des ordres professionnels, tels :
    • le Centre de documentation du Barreau de Paris (accès réservé aux avocats et élèves avocats) [4]
    • Bibliotique, le centre de documentation de l’Ordre des experts-comptables et de celui des commissaires aux comptes
    • les CRIDON pour les notaires. Par exemple, le CRIDON de Lyon, un GIE dont les membres associés sont les 28 chambres départementales ou interdépartementales de notaires situées de part et d’autre de l’axe Rhin-Rhône-Méditerranée
  • centres documentaires des organismes publics, autorités administratives indépendantes et ministères, tel ceux de la Documentation française ou de l’AMF ou le Centre de ressources documentaires multimédia du ministère des Affaires sociales et de la santé (CRDM)
  • centres de recherche spécialisés, pas forcément purement juridiques, comme le Centre de documentation et d’information du tabac (CDIT) ou celui des assurances (CDIA).

Des services et des produits documentaires

Ceux-ci nous rendent d’insignes services, parmi lesquels :

  • leurs catalogues en ligne, pour gagner du temps en repérant d’avance les ouvrages et revues intéressantes avec leur localisation et leur cote. Les catalogues en ligne sont également utiles pour éviter de se déplacer inutilement. A signaler le catalogue SUDOC de l’ensemble des BU, dont le fonds en droit est très riche (à compléter toutefois, pour les parutions récentes (moins de 6 mois), par les catalogues en ligne des librairies comme Decitre, Amazon ou LexisNexis, Dalloz ou LGDJ)
  • dossiers documentaires "pointus" (cf ma brève sur ceux du Centre de documentation du Barreau de Paris. A signaler les dossiers sur la profession d’avocat et la veille sur ce même sujet rélisés par le Centre de documentation du Barreau de Paris
  • liste de liens classés comme les très riches répertoires de la BIU Cujas [5] et, en droit des affaires, celui du Centre de documentation du Barreau de Paris
  • salles de recherches bibliographiques et sur des ressources en texte intégral, tel le CERDOC de Cujas ou la Bibliothèque électronique du Centre de documentation du Barreau de Paris.

Avec le temps, la plupart de ces centres documentaires ont étoffé leur offre, parfois payante d’ailleurs, dans trois directions :

  • dans un premier temps, faxer le texte intégral de références, grâce à un accord avec le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC)
  • puis offrir leurs produits documentaires (catalogues, dossiers, ...) en ligne, donc à distance, alors qu’ils ne l’étaient qu’en papier, uniquement sur place
  • enfin, offrir l’accès, uniquement sur place, à des ressources numériques — et pas seulement papier — payantes, poursuivant ainsi dans le monde numérique leur mission.

Une requête

Une requête, toutefois : vu leur utilité, il est important que ces centres documentaires pensent à prévenir de leurs dates de fermetures, notamment pour des périodes courtes comme celles de la Pentecôte 2005. Idéalement, et assez facilement, ils pourraient, une ou deux semaines à l’avance :

  • afficher la nouvelle sur leur site web, très visiblement, et de préférence pas uniquement sur la page d’accueil mais le plus largement possible (eh oui, on est distrait, pressé, et on ne voit pas toujours ce qui semble pourtant évident).
    La BIU Cujas et le Centre de documentation du Barreau de Paris le font, pour leurs fermetures d’été, sur leurs pages d’accueil. Merci à eux
  • mieux encore, publier un message sur la liste Juriconnexion, très lue par leurs collègues documentalistes juridiques.

D’avance, et au nom de mes collègues travaillant en structure privée ainsi que des stagiaires et collaborateurs, je les en remercie.

Emmanuel Barthe
bibliothécaire documentaliste juridique

Notes

[1Bibliothèque du Congrès américain (Library of Congress) exceptée.

[3Pass BnF lecture / culture 15 euros. Ticket lecture 1 jour 3,90 euros. Ticket lecture 17h-20h gratuit.

[4Le Centre de documentation du Barreau de Paris est également connu sous son ancien nom, souvent plus familier aux juristes, de Bibliothèque de l’Ordre.

[5Notamment leur annuaire de liens dénommé "Ressources Internet".