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Les deux points de vue qui suivent n’ont pas été publiés avec l’édition juridique en tête ...
Mais ils auraient pu

Les deux points de vue qui suivent n’ont pas été publiés avec l’édition juridique en tête.

Mais ils auraient pu.

« Pour autant, si de nouveaux acteurs vont renouveler le marché, ce sont bien des éditeurs exigeants qui risquent tout simplement de disparaître, victimes collatérales d’une période de transition d’un secteur qui aura refusé de mettre en œuvre les infrastructures permettant de faire du numérique une opportunité pour la diffusion de contenus exigeants. »

Source : billet de Bibliobsession 25 mai 2010.

A compléter par cet excellent et bien informé point de vue publié dans Le Monde :

« Les fichiers contenant les livres [numériques] qu’ils croient acheter sont très souvent incompatibles d’une machine à une autre, ils sont verrouillés et presque toujours intransmissibles. Aujourd’hui, lorsque nous achetons un livre imprimé, nous avons le loisir de le partager avec nos amis, de le prêter à nos proches, de le donner à nos enfants. Rien de cela n’est possible avec le livre numérique tel que le conçoivent ces plateformes. Demain, quelle bibliothèque pourrons-nous transmettre à nos enfants ? Une bibliothèque virtuelle certainement ; tellement virtuelle qu’elle sera vide de tout livre !

Pour les éditeurs enfin : ceux-ci semblent très satisfaits du développement des nouvelles tablettes de lecture fonctionnelles, sécurisées, reliées à des systèmes de vente en ligne et qui semblent promises à un succès commercial certain. Mais sont-ils vraiment conscients qu’il se retrouvent ipso facto dépendants, pieds et poings liés à des acteurs qui ont leur propre agenda ? »

Source : Le livre numérique est dans l’impasse, faisons le choix de l’édition électronique ouverte !, par Marin Dacos et Pierre Mounier, Le Monde 13 mai 2010.