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Legifrance III : pas de révolution, pas de nouvelles bases, mais de nettes améliorations
Les principaux changements portent sur les textes consolidés : accès plus facile et versions successives

Pascal Petitcollot, responsable du Centre de documentation du Secrétariat général du Gouvernement et à ce titre un des maîtres d’oeuvre de Legifrance annonçait vendredi dernier 5 novembre, en conclusion de la 6e édition du colloque "Internet pour le droit", le lancement de la nouvelle version de Legifrance.

Après Legifrance I a en février 1998 (le JORF seule base de données, et encore, seulement à partir de 1998), Legifrance I b en janvier 2001 (le JO recule à 1990), Legifrance II en septembre 2002 (le JO depuis 1947, la jurisprudence des cours suprêmes, et les bases de chaînage et de consolidation des textes officiels) [1], Legifrance III, donc, en novembre 2004.

Quels sont les changements, par rapport à Legifrance II ? En apparence, peu de choses. De prime abord, on remarque surtout quelques modifications sur la page d’accueil. Puis, on se rend compte que les bases de textes officiels, à commencer par le JO, ont été clarifiées et beaucoup mieux reliées entre elles. L’interface de recherche experte du Conseil constitutionnel a été enrichie. Enfin, les licences de réutilisation/reproduction des données ont été clarifiées et font une place élargie, de juro, au téléchargement gratuit.

Une meilleure ergonomie des pages d’accueil

La page d’accueil principale (onglet Accueil) renvoie comme avant vers les interfaces de recherche simples, mais en privilégiant cette fois les bases les plus utilisées et par des liens directs et non plus indirects. Ainsi, la jurisprudence judiciaire nationale (en fait la Cour de cassation et le Tribunal des conflits) n’est plus qu’à un clic de la page d’accueil. Auparavant, elle était située à deux clics de la page d’accueil et, de surcroît, elle était en quelque sorte masquée par le Conseil constitutionnel, qui met pourtant à disposition sur son propre site web toutes ses décisions ; pour des raisons de préséance, son interface de recherche dans Legifrance apparaissait avant le Conseil d’Etat et la Cour de cassation).

Les liens vers certaines rubriques essentielles pour les non initiés (Aide générale, Elaboration des textes) ont été ramenés sur la page d’accueil et mis en évidence dans un cadre à eux, dans la colonne de droite.

Toujours sur la page d’accueil, les actualités (une sélection des deux ou trois derniers "grands" textes publiés au JO) sont maintenant beaucoup mieux visibles, grâce à une hauteur plus grande du bandeau horizontal supérieur où elles apparaissent et à la suppression de leur défilement (on n’avait pas le temps de lire les titres et de cliquer dessus).

Enfin, une amélioration toute simple mais qui fait gagner du temps à chaque interrogation, car elle concerne toutes les interfaces de recherche (pas la page d’accueil) : la recherche peut enfin être lancée par la touche Entrée du clavier, au lieu de devoir laborieusement descendre avec l’ascenseur [2] pour chercher le bouton "Rechercher" puis cliquer dessus alors qu’il est relativement discret du fait dea petite taille.

Les textes officiels : un accès plus aisé aux versions à jour, aux liens entre les textes et aux versions successives d’un texte

La façon d’accéder aux textes officiels sur Legifrance a beaucoup changé depuis la nouvelle version Legifrance III lancée le 5 novembre. On recense cinq modifications. (Pour le contenu de Legifrance, voir en annexe, à la fin de cet article, la liste des aides "Contenu" disponibles sur le site Legifrance).

Le JO, nouvelle porte d’entrée vers les textes consolidés et les liens entre les textes

Premier changement : sur la page d’accueil de Legifrance [3] (autrement dit, la page index.html), le lien vers l’interface d’interrogation du JO a été réintitulé "Les autres textes législatifs et réglementaires", probablement parce que celle-ci propose maintenant mieux que le seul Journal officiel Lois et décrets (voir infra). Ce nouvel intitulé du lien est donc correct, mais curieux et peu évocateur pour les juristes, voire même pour les non juristes. D’autant que la page de l’interface de recherche simple, elle, n’a pas changé de titre : elle s’appelle toujours "Le Journal officiel de la République française". En un mot : ce nouvel intitulé semble peu pratique [4]. Il aurait été plus simple d’écrire, comme c’est le cas sur la page "Recherche experte" de Legifrance [5] (autrement dit la page index2.html) : "Les textes publiés au Journal officiel de la République française", ou bien "Le Journal officiel et les textes consolidés".

Deuxième changement — le plus important sur Legifrance III : la base de JO disponible à partir de la page d’accueil de Legifrance est maintenant la porte d’entrée vers les textes consolidés et les liens entre les textes. Elle porte d’ailleurs comme adresse web http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/RechercheSimpleTexte.jsp : le terme "RechercheSimpleTexte" montre bien qu’on y trouve plus que le seul JO.

Les résultats de cette interface d’interrogation du Journal officiel Lois et décrets renvoient maintenant — là est l’innovation —, non seulement vers la version d’origine du texte officiel, telle que publiée au JO, mais également vers la version consolidée (base LEGI) de ce même texte, ainsi que vers les textes d’application, de modification ou d’abrogation de ce texte (base LEX). Petit défaut : pour l’instant, les liens de bas de page vers le texte intégral PDF des textes d’application ne fonctionnent pas.

Concrètement : si vous interrogez cette base de JORF, des icônes, sous chaque titre de texte, renvoient vers :

  • la version consolidée de ce texte (Version à jour)
  • le fac-similé PDF de ce texte (Fac-similé)
  • et les textes ayant modifié (Modifications), abrogé (Abrogations) ou appliqué (Applications) ce texte. Pour les lois adoptées depuis août 2002, le lien et l’icône Applications sont remplacé par Dossier législatif (application), censé renvoyer, dans le dossier législatif sur Legifrance (pas ceux des sites parlementaires), vers l’échéancier des décrets d’application pris et/ou à prendre, mais qui ne fonctionne pas.
    Un exemple extrait d’une liste de résultats :









Attention :

  • fac-similé :
    • avant 1947, il n’y a pas de texte intégral d’origine (PDF) disponible (l’icône Fac-similé sera là, mais en cliquant dessus, rien n’apparaîtra : c’est normal, les images PDF du JO proviennent en fait du cédérom 50 ans de JO qui ne commence qu’en 1947)
    • contrairement au cédérom "50 ans de JO" [6], les "paginations spéciales" ne sont pas incluses dans Legifrance. Les "paginations spéciales" sont des textes très longs publiés dans des numéros spéciaux du JO aux numéros de pages commençant par "C.R.". [7]
  • version à jour :
    • il n’y a pas toujours quelque chose dans Version à jour, parce que tout n’a pas été consolidé dans Legifrance ou bien, surtout sur les textes anciens (pré-1958 essentiellement), parce que le texte a été entièrement abrogé depuis
    • de plus, les renvois de Legifrance et sa façon de consolider sont parfois peu pratiques (nombreux renvois vers d’autres pages au lieu de notes de bas de page ou de bas de paragraphe) ou peu évidents, voire font l’objet d’un débat entre éditeurs [8]
    • pour toutes ces raisons, il est recommandé de consulter également la version consolidée des textes en annexe des Codes Dalloz et Litec ou celle du Jurisclasseur Codes et lois. Cependant, même si son travail de codification semble plus soigneux, le Jurisclasseur Codes et lois a une couverture des textes moins large que celle de Legifrance. Sa principale limite réside dans l’absence de la plupart des arrêtés. Pour des raisons de charge de travail et de faible intérêt a priori pour ses clients, la rédaction du Codes et lois ne consolide pas en effet les textes les moins importants.

Inversement et très logiquement vu ce qui précède, les interfaces d’interrogation de LEGI (dite "Les lois et réglements" et LEX (dite "Lois et réglements (références)"), sources de confusion comme le reconnaît la présentation officielle de la nouvelle version, ont été retirées de la page d’accueil (auparavant dénommée un peu audacieusement "Recherche simple") et placées sur la page Recherche experte. Elles ont été elles-mêmes nettement améliorées (cf infra).

Là est l’innovation et l’amélioration principale : faire du JO la porte d’entrée vers les autres bases de données de textes officiels (textes à jour : LEGI ; liens entre les textes : LEX). En pratique, elle est de taille, car les non initiés [9] fonçaient directement dans le JO, sans connaître l’existence des interfaces d’interrogation de LEGI et LEX, pourtant indirectement accessibles lorsqu’on consultait dans la rubrique JO les textes résultant d’une interrogation par l’interface sous l’onglet "Lois et réglements (références)".

De très nettes améliorations sur les textes consolidés

Troisième changement en matière de textes officiels : à travers l’interface simple de la base JORF, les textes consolidés (provenant de la base LEGI) renvoient — enfin — :

  • vers les articles codifiés lorsqu’il y a eu codification et donc abrogation simultanée. Exemple : regardez la version consolidée du décret de 1953 sur les baux commerciaux [10] : sous la mention "Article 1", on voit le lien suivant : « Codifié : Code de commerce L145-1 ».
    Certes, le texte de ces articles codifiés était évidemment disponible dans les Codes de Legifrance, mais il fallait le savoir et si c’était mentionné, il n’y avait pas de lien vers l’article du Code
  • vers les articles du texte modifié, lorsque l’article d’un texte consolidé modifie en fait un autre texte. Exemple avec la version à jour de la loi n° 2002-305 du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale : sous la mention "Article 1", on voit le lien suivant : « a modifié les dispositions suivantes : Voir » (les dispositions modifiées ici sont les articles 26 et 286 du Code civil et on obtient donc le texte de chacun de ces articles)
  • les textes consolidés proposent également un lien vers le texte abrogateur, le cas échéant. Pour un exemple, regardez à nouveau le décret de 1953 sur les baux commerciaux : sous la mention "Article 1", on voit le lien suivant : « Abrogé par Ordonnance n°2000-912 du 18 septembre 2000 art. 4 (JORF 21 septembre 2000). »
  • enfin, les textes consolidés proposent un lien vers la version d’origine du texte.

Malgré ces nouveautés et ces liens, l’aspect "gruyère" des textes consolidés sur Legifrance n’a pas disparu. En effet, les "trous", bien que remplacés par des liens, ne disparaisssent pas, visuellement. Même les articles purement et simplement abrogés (et non pas codifiés) donnent lieu à une simple mention et un lien vers le texte abrogateur, non à un rappel de la disposition abrogée en petits caractères ou en note de bas de page.

Quatrième changement : les textes consolidés peuvent être obtenus, non seulement en version à jour (comme avant), mais aussi dans quasiment toutes leurs versions successives. Pour cela, il faut passer par l’interface experte intitulée "Codes, lois et règlements" (autrement la base LEGI en version expert). Exemple : on peut ainsi obtenir la version modifiée de l’article 1er du décret de 1953, telle qu’applicable en 1965, puis la version suivante, etc.

Enfin, cinquième changement, les textes "à jour" sont accompagnés de la date à laquelle ils ont été consolidés : "version consolidée au ....". C’est aussi une amélioration importante et très réclamée.

Pour un compte-rendu très complet — mais un peu "sec" et technique — des changements intervenus sur les interfaces et les résultats des bases de données de textes officiels, lisez la page "Quoi de neuf ?" de Legifrance. A compléter par la lecture de la page Aide générale qui récapitule l’ensemble des informations disponibles sur Legifrance. Toutes deux sont accessibles à partir de la page d’accueil de Legifrance (dans la colonne de droite à mi-hauteur).

Modifications des interfaces de recherche experte de jurisprudence des cours suprêmes

Conseil constitutionnel

L’interface de recherche experte des décisions du Conseil constitutionnel permet maintenant de choisir, par des menus déroulants, le type de contrôle des normes et la solution apportée par le Conseil (annulation, conformité, non conformité partielle, ...).

Jurisprudence administrative / Conseil d’Etat

Quant à l’interface de recherche experte sur les décisions des juridictions administratives, elle a perdu la possibilité de chercher par texte censuré (par le Conseil d’Etat) [11].

Jurisprudence judiciaire / Cour de cassation

Petite remarque sur l’interface de recherche experte de la Cour de cassation : en bas de celle-ci, les zones de recherche dans le texte intégral, le "sommaire" (résumé) ou le "titre" (abstract) [12] ont été différenciées. On peut faire une recherche sur l’ensemble de ces trois champs ou bien chacun d’eux séparément. Auparavant, on ne pouvait choisir qu’entre l’ensemble de ces champs ou bien les champs "sommaire" et "titre" réunis.

Le problème suivant a été corrigé au bout de deux mois, mais initialement, sur l’interface de recherche experte de la jurisprudence judiciaire, Legifrance III avait réédité un choix à mon avis contestable : mettre le réglage par défaut sur "Titre". En effet, le vocabulaire de ce champ de type abstract est très contrôlé — donc très spécial et très limité —, ce qui peut conduire, lors d’une recherche par mots-clés sur l’interface experte, à n’obtenir aucun résultat et croire qu’"il n’y a rien". Alors que les mêmes mots-clés cherchés dans le texte intégral auraient donné beaucoup de résultats ...

Le même problème existait d’ailleurs déjà dans Legifrance II pour l’interface de recherche simple du JO, et n’a pas toujours été rectifié dans Legifrance III.

Les licences Legifrance : élargissement des téléchargements gratuits, interdiction claire des robots

Legifrance vient, le 6 novembre 2004, de réécrire et de mieux expliquer ses licences. Lire tout particulièrement la Notice explicative relative à la réutilisation des données disponibles sur Legifrance.

Les téléchargements en dessous de quelques milliers de documents par base (chiffre approximatif, voir les seuils précis dans la Notice explicative précitée), sont libres. Au dessus, une licence gratuite est obligatoire. Si on veut la totalité d’une base, on passe à la licence payante (coût de la mise à disposition des données). Les robots de téléchargement sont expressément interdits. Pour plus de détails, lisez Le principe de disponibilité des données publiques : mythe ou réalité ?

Emmanuel Barthe
documentaliste juridique

Annexe

Liste des pages d’aide "Contenu" disponibles sur le site Legifrance :

Il est prévu de regrouper et réécrire ces aides en un fichier PDF, mais ce projet a pris du retard. En attendant, ces pages web d’explications, même si certaines précisions y manquent, sont très précieuses pour qui ignore les origines historiques et la composition exacte de ces bases de données.

Notes

[1Pour un historique de Legifrance et des bases de données juridiques, vous pouvez consulter la page du site de Stéphane Cottin Historique de la documentation juridique ’électronique’.

[2En anglais : "scroll down". Les règles de conception de sites web ("web design") recommandent d’éviter aux internautes, sur les pages d’accueil et de rubriques, tout "scroll down".

[4Les personnes peu habituées à Legifrance cherchent désespérément le JO sur la page d’accueil de Legifrance. Google peut aider, mais très mal. Chercher sur Google par "JO" ne donne rien et même par "Journal officiel", la bonne réponse n’est qu’en quatrième position, sous la forme d’un lien sans aucun titre : www.legifrance.gouv.fr/WAspad/RechercheSimpleJorf.jsp. Bien que faux, ce lien mène encore, par une renvoi invisible, à la page RechercheSimpleTexte.

[6Ce sont les images du JO extraites de ce cédérom qui sont à l’origine des textes intégraux du JO disponibles sur Legifrance entre 1947 et 1989.

[7Les paginations spéciales sont en quelque sorte des "super-annexes". Leur absence actuelle de mise en ligne rappele la situation du JORF sur Legifrance I (autrement dit avant septembre 2002) : sur la première version de Legifrance, les annexes des textes publiés au JO n’étaient pas disponibles, notamment du fait de la présence de tableaux, dessins et formules, difficiles à reproduire dans des pages web. A l’heure actuelle, elles ne le sont d’ailleurs qu’au format image, pas dans le format HTML (page web). C’est en effet le format image (TIF, puis PDF) qui a permis à Legifrance d’offrir ces annexes. Rappelons que les annexes et paginations spéciales contiennent l’essentiel, sinon une partie non négligeable — et non l’accessoire, comme le terme "annexe" pourrait le laisser penser —, d’un texte officiel publié au JO. Elles sont donc plus qu’indispensables à la compréhension du texte : elles *sont* le texte même. On peut donc légitimement regretter l’absence de mise en ligne des paginations spéciales, même si on comprend bien que techniquement, ce ne soit pas chose facile, puisque les paginations spéciales sont en quelque sorte des publications "à part". Toutefois, toujours sur un plan technique, l’avénement le 1er juin 2004 du JO électronique authentique (dit "JOE") ne pourrait-il pas être l’occasion d’intégrer sans trop de mal ces longs textes ? Enfin, sur un plan juridique, l’inclusion des paginations spéciales dans le JOE se plaide. Pour reprendre le message de Rémy Nerrière du 17 décembre 2004 sur la liste Juriconnexion : « Les annexes font partie du JO papier (pagination spéciale), donc elles doivent obligatoirement [...] faire partie du JO électronique, dont elles n’ont pas été exclus. En effet, l’ordonnance du 20 février 2004 mentionne : "Article 2 Sont publiés au Journal officiel de la République française les lois, les ordonnances, les décrets et, lorsqu’une loi ou un décret le prévoit, les autres actes administratifs. Article 3 La publication des actes mentionnés à l’article 2 est assurée, le même jour, dans des conditions de nature à garantir leur authenticité, sur papier et sous forme électronique. Le Journal officiel de la République française est mis à la disposition du public sous forme électronique de manière permanente et gratuite." »

[8La consolidation nécessite des méthodes et parfois des interprétations, elle ne peut pas toujours être automatique. La façon de consolider une même disposition peut donc faire l’objet d’interprétations différentes. « Ces divergences s’évaluent probablement en dizaines de milliers selon les sources éditoriales disponibles en France », selon Hervé Moysan, responsable du JurisClasseur Codes et lois et à ce titre consolidateur professionnel. Pour lui, la consolidation est une activité doctrinale. Il cite l’exemple de l’article L. 331-2 du Code de la consommation sur le surendettement des particuliers, dont la version proposée par Legifrance diffère de celle du Codes et Lois (intervention de Hervé Moysan au colloque "Internet pour le droit" le 4 novembre 2004 à Paris : La consolidation des codes, lois et décrets : positions doctrinales d’éditeurs ou devoir de l’Etat ? (objectif de valeur constitutionnelle d’intelligibilité et d’accessibilité de la loi)).

[9Ce qui inclut la plupart des juristes.

[10Décret n° 53-960 du 30 septembre 1953 réglant les rapports entre bailleurs et locataires en ce qui concerne le renouvellement des baux à loyer d’immeubles ou de locaux à usage commercial, industriel ou artisanal. Il s’agit du texte fondateur du droit actuel des baux commerciaux.

[11Merci à Stéphane Cottin pour ces deux signalements.

[12Pour les documentalistes, on parlerait de "descripteurs".