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La BNF rétablit un équilibre entre Microsoft et Google
... et sans exclusivité ni longue durée

La BNF préfère Microsoft à Google, Le Figaro.fr 7 octobre 2010

« Le géant informatique américain va indexer sur son moteur de recherche Bing les oeuvres de la bibliothèque en ligne Gallica. Quelque 1,2 million de documents seront accessibles dès l’an prochain. [...]

Anticipant d’éventuelles remarques, Bruno Racine a tenu à rassurer : « Notre accord, conclu pour une durée d’un an reconductible, n’a aucune dimension financière, c’est-à-dire que ni Microsoft, ni nous-mêmes, ne versons quoi que ce soit ». De même, ce contrat concerne seulement l’indexation du contenu de Gallica, et « en aucun cas la numérisation des œuvres de la BNF » , a-t-il insisté. L’accord signé jeudi n’a d’ailleurs rien d’exclusif [1], ce qui laisse la porte entrouverte à d’autres partenariats ... [...]

Google proposait de numériser gratuitement une partie du patrimoine de la BNF en échange d’un accord exclusif de plusieurs années sur l’indexation de ses œuvres numérisées.

La révélation en août 2009, par La Tribune, de ces négociations avait fait capoter le projet. »

Plus de détails sur le site du Figaro. Voir aussi le commentaire sur SILex.

Pas plus mal de mon point de vue. Mieux vaut chercher un équilibre entre les géants qu’en privilégier un seul. Faute de grives ...

En tout cas, les choses ont bien changé depuis la déclaration favorable à GG de Bruno Racine, directeur de la BNF, aux Echos le 9 février 2010 [2].

Pendant ce temps, comme le fait remarquer mon collègue Calimaq de SILex, on n’entend plus parler de l’accord Google Books et la décision du juge américain d’homologuer ou non le "settlement" semble remise aux calendes grecques. GG semble même victime du "coup du reprint" par un éditeur américain très malin.

Notes

[1Je souligne. Mon collègue bibliothécaire blogueur de SILex a d’ailleurs remarqué lui aussi cet aspect.