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Un rapport de l’Inspection générale des bibliothèques

Bases de données, e-books, négociations tarifaires et marché de l’IST au niveau des BU
"Optimisation des coûts de la documentation électronique dans les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche"

Rapport n° 2011-13-1 & 2 de décembre 2011 au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, par l’Inspection générale des bibliothèques (IGB), étude thématique (menée en 2011) titrée Optimisation des coûts de la documentation électronique dans les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche français.

Un rapport à compléter avec la liste des négociations du consortium Couperin.

Extraits :

Page 16 : La mesure de l’usage

« L’usage étant de plus en plus pris en compte dans les modèles tarifaires, il est nécessaire d’observer quels sont les outils et méthodes de mesure. [...]

Pour les données disponibles, les indicateurs les plus pertinents en termes de politique d’achat sont :

  • le nombre de téléchargements par utilisateur,
  • le nombre de téléchargements par titre pour les bouquets de revues,
  • le coût par téléchargement,
  • et le coût par utilisateur.

Il est à noter que, lors d’une session de consultation par un utilisateur unique, le nombre de téléchargements d’articles n’est pas forcément identique au nombre d’articles téléchargés : le même article visualisé en html et en PDF comptera pour deux téléchargements. Un autre élément peut fausser le ratio de téléchargements par utilisateur : en effet, le même utilisateur pourra visualiser le même article à différentes étapes de sa recherche, ce qui comptera chaque fois pour un téléchargement. De ce fait, basculer les modèles économiques vers un critère d’usage limité aux téléchargements soit serait inflationniste soit encouragerait un comportement malthusien qui limiterait la consultation en ligne. »

Page 21 : Tableau 9 – Eléments d’aide à la négociation

Page 23 : Le marché de l’information scientifique et technique

« D’après un panorama publié en 2009 par l’Association internationale des éditeurs scientifiques, techniques et médicaux IASTM s’appuyant notamment sur un rapport du cabinet Outsell, l’information scientifique, technique et médicale (ISTM) représente 16 Mds USD répartis pour moitié sur les revues et pour moitié sur les livres, les ouvrages de référence, les bases de données et les services d’indexation. Les bibliothèques universitaires et de recherche sont la principale source de revenu des revues (68 à 75% du CA total), suivies par les entreprises (15 à 17%), la publicité (4%), les cotisations à des sociétés savantes et abonnements individuels (3%), et les auteurs (3%). La répartition des revenus globaux par zone géographique pour les revues est la suivante : USA, 55% ; Europe, 30% ; AsiePacifique, 10% ; reste du monde, 5%. »

Pages 28-29 : Les revues en accès libre

Le cas des revues en accès libre est [...] encore rare en France.

Page 45 : Quelle évolution du Big deal ?

« Ce modèle est inflationniste, et l’augmentation des coûts, qui y est supérieure à celle de l’indice général des prix, peut difficilement être justifiée par l’ajout de revues et par l’augmentation du nombre d’articles ou du nombre de pages (qui est réelle). Elle ne peut pas plus l’être par l’augmentation des consultations, le nombre de téléchargements plafonnant depuis 2010. Un tel modèle est donc difficilement soutenable en période de difficultés économiques. »