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Les données anonymisées de l’administration fiscale bientôt accessibles aux chercheurs ... Est ce qu’elles vont "marcher" cette fois ?

A lire sur lesechos.fr : Les données de l’administration fiscale bientôt accessibles aux chercheurs

« C’est un article discrètement niché dans la loi sur l’enseignement supérieur, mais ses conséquences seront, à terme, très importantes. Il prévoit d’élargir aux chercheurs l’accès aux données de l’administration fiscale, aujourd’hui particulièrement bien protégées. Et sans doute d’en ouvrir l’accès, à terme, à d’autres professions. Une petite révolution culturelle. »

La suite.

Encore un événement — ou devrait-on dire une annonce ? — à la croisée de l’Open Data et du Big Data. Sujets dont il est beaucoup question au Forum du GFII de ces 29 et 30 mai (voir le compte Twitter du GFII, dont j’ai retweeté pas mal de tweets).

Toutefois, jusqu’ici, les acteurs privés ont été en pratique assez tièdes face aux jeux de données disponibles sur le portail public data.gouv.fr. Les deux récents billets [1] de Got, un praticien spécialiste du sujet, sur son blog Les petites cases expriment assez bien leur avis. Un constat similaire à propos de la base JURICA des arrêts de cours d’appel a été fait par les éditeurs juridiques [2].

Mais vu leurs moyens en général plus conséquents que dans les autres administrations, peut-être les jeux de données fournis par l’administration fiscale seront-ils cette fois d’une qualité irréprochable ?

Notes

[1Exploiter les données en Open Data : encore un doux rêve..., 23 février 2013.
Extrait : « Comment justifier auprès d’un client qui a payé pour construire une application qu’à chaque mise à jour [des données], il lui faudra intervenir à nouveau pour adapter le traitement : est-ce-que vous pensez réellement qu’on peut mettre en place un écosystème économique digne de ce nom si nous n’avons pas confiance dans les sources de l’application ? ».
Petite Poucette au secours de l’Open Data, 7 avril 2013.
Extraits : « Si on jette un regard froid et objectif sur les retombées de l’Open Data, on peut évidemment n’être que déçu par le résultat. [...] [Il faut certes] exhorter les institutions à ne pas limiter l’Open Data à la stricte mise à disposition des données et à profiter de ce mouvement pour placer leur activité dans le monde numérique. [...] [Mais il faut aussi voir les causes profondes : ] si l’Open Data est aujourd’hui un échec, c’est précisément car il a été pensé au niveau des dirigeants et de l’institution (et je ne parle pas des opérationnels qui le font chaque jour) selon le paradigme de la société du spectacle, c’est-à-dire que l’institution reste au centre et donne à voir sa connaissance au citoyen lambda et non comme le moyen de partager et collaborer entre les différentes strates de la société. »