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Des sommaires en accès libre en ligne, c’est bien — Des sommaires au format HTML, c’est mieux — Des abstracts moissonnables, c’est encore mieux

LexisNexis a montré le chemin en mettant les sommaires de ses revues en ligne gratuitement au format PDF. Il est même allé plus loin en mars-avril 2013 en remontant dans le temps, au format page web et même article par article. Toutes ces pages Web en accès libre comportent non seulement les références bibliographiques habituelles (titre, auteur, revue, date) mais aussi chapeau de l’article et - cerise de référencement sur le gâteau - lien vers le texte intégral (payant/abonnement) sur la base LNJC.

Dalloz a fait de même sur le site Dalloz Revues. C’est appréciable.

Mais pourrait-on le convaincre d’aller plus loin en mettant ses sommaires en HTML (page web) et non au format image JPEG ? Qui plus est, ces sommaires images s’ouvrent dans une fenêtre pop-up, un "truc" interdit par les réglages par défaut de nombreux navigateurs web ? [1]

Les moteurs de recherche ne référencent pas les mots dans les images, le moissonnage OAI est impossible et le copier-coller aussi. Les PDF sont indexés par les moteurs, certes, mais mal.

En revanche, le travail de LexisNexis est assez bien indexé par Google et le sera de mieux en mieux avec le temps. De plus, il est moissonnable en OAI. Le fichier robots.txt l’autorise et les pages ne comportent nulle interdiction d’extraction quantitativement ou qualitativement substantielle (droit sui generis du producteur de base de données). Enfin, un lien profond pointe vers l’article sur la plateforme payante LNJC. La filiale française de l’éditeur américain, parfaitement au fait des tendances, joue ainsi sur les deux tableaux :

  • le payant et le gratuit
  • le fermé et l’open access.

Notes

[1Dalloz, sur ses sites, y compris payants, utilise abondamment les pop-ups.